Jamais une suite aussi inattendue mais tellement espérée ne m’avait touché jusqu’aux larmes. Dans une Amérique des années 80 confronté au sida, Aristote et Dante, deux adolescents d’origine mexicaine s’étaient avoué leur amour au terme d’un premier tome déjà solidement empreint de poésie et de bienveillance, mais qui laissait plusieurs questions et attentes en suspens. Cinq ans plus tard, Benjamin Alire Saenz poursuit le récit de cet amour, de ses passions, ses questionnements, sa perception et sa réception auprès de la famille, les amis et la communauté. L’intelligence des répliques, l’humour pince-sans-rire de Aristote, la flamboyance de Dante, la bienveillance avérée de leurs parents et leurs amis contribuent à faire de ce roman un extraordinaire plaidoyer d’amour au-delà des obstacles et des préjugés.