Les guerriers orphelins nous présente Araï Sunaomi, renommé Kasho pour cacher son identité, fils de Araï Zenko. Son frère et lui ne peuvent quitter le temple de Terayama sous peine d’exécution. Il sera forcé de quitter le temple pour suivre le seigneur de la région tout en évitant de se faire reconnaître.
La saga des Otori nous fait voyager à l’époque médiévale du Japon, entre 1185 à 1550, de la période Kamakura à la période Azuchi Momoyama. C’est une ère marquée par l’implantation du shogunat dirigé par un seigneur guerrier. Il y a plusieurs guerres entre les différents clans pour diriger les différentes régions du Japon.
La série Les enfants des Otori est la suite du Clan des Otori. Même s’il est préférable de lire la première série, ce tome est tout de même facile à suivre. Nous découvrons l’univers de ce récit sous les yeux de Kasho qui, lui-même, ne sait pas grand-chose sur la Tribu et ses dons. De plus, le prologue nous met en contexte la situation de Kasho au début de l’histoire.
Gillian Rubinstein a décidé d’écrire la saga des Otori sous le pseudonyme de Lian Hearn pour que cette œuvre ne soit pas jugée par ses précédentes. Elle a longtemps hésité avant d’écrire ce récit, se disant que ce serait déplacé et arrogant d’écrire sur une autre culture que la sienne. Puis, elle a appris le japonais. Elle lisait tout ce qu’elle pouvait trouver sur le Japon. Hearn a reçu une bourse pour habiter au Japon pendant trois mois. Elle écrit son premier livre Le silence du rossignol durant ce voyage.
Un roman pour les adolescents et les adultes qui aiment la fantasy médiévale, mais avec une saveur asiatique.
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