Coup de coeur
DES EMPLOYÉS
Tous les goûts sont dans la nature. Voici quelques-unes des trouvailles que notre personnel vous recommande.
La Librairie Poirier c’est une équipe de plus de 25 personnes passionnées. Nos libraires se démarquent par leur enthousiasme et leur expertise. Ils ont à cœur la promotion de la culture et se font un devoir de faire découvrir le plaisir de la lecture. Ils sont là pour vous aider à trouver LE livre. Notre équipe est comme une famille et chacun travaille vers un but commun. Toujours partants pour innover et trouver une façon originale de faire rayonner la littérature d’ici !
♥ Coup de coeur de Guy Rousseau, directeur général de la SSJB de la Mauricie ♥
Éditeur PUM
Paru le
Histoire des pensionnats indiens catholiques au Québec
Depuis quelques mois, la réalité des pensionnats autochtones au Canada a ressurgi de façon significative et troublante.
Cependant, au-delà de la consternation, des perceptions, des bonnes intentions et des analyses préliminaires véhiculées par certains médias ou via les médias sociaux, il est important de bien documenter notre réflexion concernant une époque, un territoire et des acteurs qui sont intervenus à un moment précis de notre histoire, afin d’apporter toutes les nuances nécessaires si nous désirons poser un diagnostic le plus juste possible.
Henri Goulet, historien, avec son livre Histoire des pensionnats indiens catholiques au Québec nous permet d’amorcer de façon rigoureuse certaines questions un peu énigmatiques…
Pourquoi les pensionnats indiens du Québec étaient-ils si peu nombreux (six en tout), comparativement à ceux de l’Ontario et de l’Ouest canadien?
Pourquoi ont-ils ouvert si tardivement (au début des années 1950) alors qu’ailleurs ils se sont implantés dès la fin du XIXe siècle?
Le rôle des pères oblats ?
Écrit dans le contexte tendu de la Commission de vérité et réconciliation, ce livre ouvre la voie à une interprétation différente de la responsabilité de ces institutions au Québec.
♥ Coup de coeur de Laurence G., libraire à la succursale de Trois-Rivières ♥
Éditeur CHERCHE-MIDI
Les femmes d’Heresy Ranch
Et s’il était donné aux femmes d’écrire leur version de l’Histoire ? Il existe de nombreuses légendes du Far West mais très peu d’entre-elles mettent les femmes de l’avant. Ce roman est parfait pour y remédier. Si vous avez envie de lire une série épique de cambriolage, fusillade et autres manigances illégales au cœur desquelles se trouvent un gang de femmes assoiffées de justice, ce livre est pour vous! Les dialogues sont accrocheurs et certaines interactions m’ont bien fait rire. Bien qu’elles soient au cœur d’une époque sexiste, leur carrière de hors-la-loi permet des situations ô combien satisfaisantes, profitant de ceux qui sous-estiment les femmes et n’hésitant pas à se faire justice par des moyens parfois radicaux. Bien que ces femmes aient été dépouillées, violentées ou abusées, rien ne pourra se mettre sur leur route pour les empêcher d’atteindre leur objectif. Des personnages hauts en couleur et complexes, de toutes sortes d’horizons, ethnies ou identités sexuelles.
L’histoire est décrite de plusieurs points de vue, notamment d’une des membres du gang ayant atteint un âge respectable, une femme recrutée pour écrire l’histoire du gang Parker et le journal personnel de Margaret Parker. Ce changement de perspective permet un suspens soutenu, prolongeant l’intrigue en coupant à des moments stratégiques. Un western féministe!
♥ Coup de coeur de Kylian, libraire à la succursale de Trois-Rivières ♥
Le ghetto intérieur
Dans les années 1920, Vicente Rosenberg quitte la Pologne pour vivre à Buenos Aires en Argentine. Derrière lui, il laisse bien plus qu’une Europe tourmentée, il laisse sa famille qui refuse de le suivre dans son exil. Accompagné de ses amis, Vicente refait tranquillement sa vie, alors que l’ombre nazie s’étend toujours plus. En 1940, alors que la France se règle à l’heure allemande, les lettres de la famille de Vicente se font de plus en plus rares. Que se passe-t-il en Pologne ? Qu’arrive-t-il des Rosenberg ? Qu’arrive-t-il au peuple juif ? Noyé dans la confusion, Vicente choisit de s’emmurer dans le silence, vivant pour la première fois le contre coup de l’exil à travers un ghetto intérieur.
Dans ce livre, nous suivons l’exil personnel de Vicente Rosenberg. L’auteur, Santiago Amigorena, y expose à merveille la torture psychologique des personnes qui ont vécu la Deuxième Guerre mondiale à distance. Comment vivre une guerre mondiale qui ne fait qu’envahir les journaux sans jamais laisser entendre le bruit d’une bombe ? Et pourtant, c’est bien un monde qui souffre et qui chavire. Les êtres chers sont-ils toujours vivants, souffrants ou bien partis à jamais : tant de questions sans réponses. L’histoire de Vicente c’est celle d’une génération, celle des juifs qui ont réussi à fuir l’Allemagne nazie. Durant la guerre, les ghettos n’étaient pas qu’en Europe, mais aussi dans le cœur des êtres qui ont vécu la guerre par empathie, loin de l’extermination. Que vaut le silence face à la guerre ? Le ghetto intérieur est un hommage aux gens qui se sont battus à leur façon : dans l’empathie, dans le silence, dans la mémoire.
Un livre bouleversant qui ne laisse pas indifférent!
♥ Coup de coeur d’Émilie, libraire à la succursale de Trois-Rivières ♥
Les enfants des Otori T.1 : Les guerriers orphelins
Les guerriers orphelins nous présente Araï Sunaomi, renommé Kasho pour cacher son identité, fils de Araï Zenko. Son frère et lui ne peuvent quitter le temple de Terayama sous peine d’exécution. Il sera forcé de quitter le temple pour suivre le seigneur de la région tout en évitant de se faire reconnaître.
La saga des Otori nous fait voyager à l’époque médiévale du Japon, entre 1185 à 1550, de la période Kamakura à la période Azuchi Momoyama. C’est une ère marquée par l’implantation du shogunat dirigé par un seigneur guerrier. Il y a plusieurs guerres entre les différents clans pour diriger les différentes régions du Japon.
La série Les enfants des Otori est la suite du Clan des Otori. Même s’il est préférable de lire la première série, ce tome est tout de même facile à suivre. Nous découvrons l’univers de ce récit sous les yeux de Kasho qui, lui-même, ne sait pas grand-chose sur la Tribu et ses dons. De plus, le prologue nous met en contexte la situation de Kasho au début de l’histoire.
Gillian Rubinstein a décidé d’écrire la saga des Otori sous le pseudonyme de Lian Hearn pour que cette œuvre ne soit pas jugée par ses précédentes. Elle a longtemps hésité avant d’écrire ce récit, se disant que ce serait déplacé et arrogant d’écrire sur une autre culture que la sienne. Puis, elle a appris le japonais. Elle lisait tout ce qu’elle pouvait trouver sur le Japon. Hearn a reçu une bourse pour habiter au Japon pendant trois mois. Elle écrit son premier livre Le silence du rossignol durant ce voyage.
Un roman pour les adolescents et les adultes qui aiment la fantasy médiévale, mais avec une saveur asiatique.